Thèse disponible en ligne

Ma thèse « La bande dessinée saisie par le numérique : Formes et enjeux du récit reconfiguré par l’interactivité » est désormais accessible en ligne sur Theses.fr. Vous pouvez la télécharger à l’adresse suivante : http://www.theses.fr/2014REN20024

Il s’agit d’une version partielle : en raison du grand nombre d’illustrations (plus de cent), les démarches pour l’obtention des droits s’avéraient fastidieuses. Aussi, la présente version ne comporte pas d’iconographie. J’ai préféré également retirer les images dont je suis l’auteur en raison de l’étrangeté qu’il y aurait eu à ne garder que celles-là.
Néanmoins, si certains sont intéressés par la version complète, je peux la leur faire parvenir sur demande et sous condition d’un usage strictement privé.

J’ai souhaité m’adresser à un public plus large que celui des universitaires. En particulier, j’ai cherché à mettre l’accent sur des propositions offertes aux différents acteurs qui font la bande dessinée numérique, à commencer par les auteurs.

Pour terminer, je vous invite à me faire part de vos retours sur ce travail si vous le souhaitez. Après quatre années de travail, je n’ai qu’une envie : ouvrir la discussion !

Sortie de Gorgonzola n°20

Gorgonzola n°20 vient de sortir. Vingtième numéro, dixième année d’existence. Pour l’occasion, c’est le noyau dur d’auteurs « réguliers » qui a été invité à s’exprimer avec des histoires plus longues qu’à l’accoutumée: Alex Chauvel (qui signe la couverture avec Charlotte Bräuer), Jzef, Simon Hureau, Oliver Texier, Yvang, Jean Bourguignon, Muzotroimil, Mickaël Roux, Jeneverito, Léo Quiévreux, Erwin Suvaal, J&E LeGlatin, Victor Hussenot, Vincent Lefèbvre, Richard Suicide et Denis Vannier, Pedro Mancini. J’y signe moi-même pas moins de 17 pages.
Le dossier du numéro est consacré « Aux fanzineux disparus » et propose des entretiens avec Filipandré, Gerbaud et El Chico Solo.

Gorgonzola n°20, éditions l’Egouttoir, 10 euros.

gorgo20

Pierre Feuille Ciseaux #3: mise en ligne des réalisations et des outils!

En 2011, la 3è édition de la résidence Pierre Feuille Ciseaux m’invitait à organiser un « atelier d’exploration » de la bande dessinée numérique. Je proposais alors aux auteurs en résidence quatre exercices sous contrainte de création.
Les réalisations des auteurs sont aujourd’hui en ligne, précédées d’un texte de présentation de Julien « June » Missereyhttp://www.pierrefeuilleciseaux.com/?p=6042
Mais ce n’est pas tout: afin de prolonger l’expérience, les outils créés pour l’occasion sont également mis à votre disposition. N’hésitez pas à me faire part de vos créations!

Participation à Polychromie

Mieux vaut l’annoncer tard que jamais, j’ai participé au collectif Polychromie, édité par les éditions Polystyrène. Il regroupe des contributions de 15 auteurs, répondant à la contrainte lancé par les joyeux drilles de Polystyrène: la superposition sur les pages d’une gélatine (filtre) bleue puis d’une gélatine rouge permet de donner deux lectures différentes à chaque histoire. Informations et commande par ici sur le site de Polystyrène

Ci-dessous: aperçu de la couverture | aperçu de l’utilisation des gélatines (source photos: Polystyrène) | extrait de ma contribution

Publication des actes du 10è séminaire M@rsouin

Les actes du 10è séminaire M@rsouin (Brest, mai 2012) sont sortis en avril. Vous pourrez y trouver le texte de la communication que j’y ai donnée intitulée « Figures de la bande dessinée numérique, un regard sur la variété de la création ». Ce regard est davantage celui du praticien que du scientifique. Résumé:

Parce que nous pensons que certains dispositifs mis en place dans la bande dessinée numérique sont assez marquants et/ou récurrents, nous faisons l’hypothèse que la bande dessinée numérique est réductible à un certain nombre de « figures » d’une rhétorique qui lui est propre. Ces figures montrent la diversité de la création. A chaque œuvre une forme, une interface, un mode de lecture et d’interaction qui lui est propre : la forme et le fond sont créés conjointement. Ceci n’est plus vrai dès lors que l’industrie culturelle s’en empare : la bande dessinée numérique se trouve réduite à une poignée de formats standards auxquels le fond doit se plier. L’émergence du livre numérique est une des causes de cette réduction du potentiel artistique des technologies : il rematérialise des contenus qui depuis longtemps avaient su s’émanciper de l’objet-livre. La confrontation de la variété de la création à ce phénomène réducteur pose question : le lire numérique a-t-il besoin du livre numérique?

DANG NGUYEN Godefroy et DEJEAN Sylvain (dirs.), Internet: interactions et interfaces, actes du 10è séminaire M@rsouin, Paris, L’Harmattan, 2014.

 

 

 

 

Workshop super fun

Les résultats du workshop que j’ai co-animé avec Mr Pimpant lors du festival Cultures Maison sont désormais en ligne! Il s’agit de strips variables à activer au clic (je le précise ici car ce n’est pas forcément clair sur la page). J’en profite pour remercier les organisateurs doux dingues de ce festival, Mr Pimpant, et les auteurs qui se sont prêtés au jeu du workshop durant tout le week-end!

Cliquez sur l’image:

Festival Cultures Maison: programme de mes interventions

Le Festival Cultures Maison (bande dessinée et productions alternatives) m’a invité pour plusieurs interventions. Le Festival se déroule du 13 au 15 septembre à la Maison des Cultures à Bruxelles. Voilà mon programme:

Workshop – durant tout le festival
Durant tout le festival,
Mr Pimpant et moi-même animerons un workshop destinés aux auteurs. Nous leur fournirons un outil et une (ou des?) contrainte(s) de création: si tout va bien, nous devrions voir en émerger une oeuvre narrative numérique collective.

Conférence – dimanche 15, 15h
Je donnerai une conférence intitulée « Bande dessinée numérique: défi artistique et défi théorique ». Cela sera l’occasion pour moi de vulgariser mes travaux de recherche.

Table ronde – dimanche 15, 16h30
Pour terminer, je participerai à une table ronde intitulée « La BD numérique : tournant décisif pour la BD, simple effet de mode ou véritable étape vers d’autres formes narratives? », en compagnie des autres conférenciers: Sacha Goerg, Nicolas Verstappen, Xavier Löwenthal.

Toutes les infos sur le site de Cultures Maison.

 

Colloque de Recherche en Arts Séquentiels, Montréal

J’interviendrai dans le Colloque de Recherche en Arts Séquentiels le jeudi 30 mai à Montréal, Québec. Le thème de ce colloque est « Au sens figuré: esthésie et bande dessinée ». Ma communication quant à elle s’intitule (encore provisoirement) « L’oeil, la main et l’ordinateur: manipulation et perception dans le récit dessiné interactif »

Toutes les informations concernant ce colloque ici.

 

Interview sur le blog de la librairie numérique Sans papier

Bonjour lecteur,

avant de lire l’interview, tu es invité à expérimenter la bande-dessinée interactive d’Anthony Rageul, « Prise de tête » . 

 – Votre proposition concernant la BD interactive est la suivante : « une réduction maximale du récit et du graphisme, et donc un flirt avec la frontière de la bande dessinée interactive, permettra d’utiliser l’interactivité de manière expressive et sémantiquement riche, en lui donnant alors une grande place dans la narration, la construction du récit et du sens ». Autrement dit, un environnement minimaliste agit comme une contrainte génératrice permettant que chaque interaction ne soit pas accessoire, et produise du sens. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette idée, et sur sa genèse ?

C’est moins une proposition pour la bande dessinée numérique qu’une méthodologie de travail employée alors dans le cadre de mon Master. L’idée était de voir si des dispositifs interactifs pouvaient, comme je le pensais, faire sens. Et pour cela, j’ai pensé que, peut-être fallait-il que « le reste » ne soit déjà pas trop chargé sémantiquement, de manière à laisser une plus grande place aux dispositifs interactifs, à me laisser une plus grande marge de manœuvre dans l’emploi de ces dispositifs. Cela avait aussi deux autres buts…

>> lire la suite sur le blog de Sanspapier <<