Bonjour lecteur,
avant de lire l’interview, tu es invité à expérimenter la bande-dessinée interactive d’Anthony Rageul, « Prise de tête » .
– Votre proposition concernant la BD interactive est la suivante : « une réduction maximale du récit et du graphisme, et donc un flirt avec la frontière de la bande dessinée interactive, permettra d’utiliser l’interactivité de manière expressive et sémantiquement riche, en lui donnant alors une grande place dans la narration, la construction du récit et du sens ». Autrement dit, un environnement minimaliste agit comme une contrainte génératrice permettant que chaque interaction ne soit pas accessoire, et produise du sens. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette idée, et sur sa genèse ?
C’est moins une proposition pour la bande dessinée numérique qu’une méthodologie de travail employée alors dans le cadre de mon Master. L’idée était de voir si des dispositifs interactifs pouvaient, comme je le pensais, faire sens. Et pour cela, j’ai pensé que, peut-être fallait-il que « le reste » ne soit déjà pas trop chargé sémantiquement, de manière à laisser une plus grande place aux dispositifs interactifs, à me laisser une plus grande marge de manœuvre dans l’emploi de ces dispositifs. Cela avait aussi deux autres buts…
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